PUGNAC

Blason de Pugnac
dessiné par Henry Salomé

On retrouve dans la partie gauche du Blason l'église romane de Lafosse. Sur la droite la grappe de raisin est surmontée de la tiare de saint Urbain. Dans le blason originel, les murs de la ville couronnaient cet écu. et au bas du blason figurait la devise (sans fin !) de Pugnac : "Unir pour vaincre et unir"... Quelle pugnacité dans cette devise !

Là où les Gaulois ont échoué, les conseils municipaux de Lafosse et de Pugnac y sont parvenus : réunir les deux communes.

L'activité est révélée depuis le Néolithique près du bourg de Pugnac, puis à l'époque gallo-romaine sur le lieu-dit Gravier près de Pugnac et Lassalle à proximité du Moron où une villa et divers mobiliers ont été découverts.

Au VIIe siècle Eudes, Duc d'Aquitaine, installe près du Moron des camps fortifiés pour enrayer l'invasion des Maures.

Au moyen âge, fleurissent les édifices religieux à Pugnac, Lafosse et Saint Urbain. Au cours des siècles, les édifices subissent de nombreuses transformations.

• L'église de Lafosse - du XIIe au XXe siècle
Véritable chef d'oeuvre de l'art roman, l'édifice est composé d'un porche de petite dimension ouvrant sur une nef unqiue dont la charpente date du XVe siècle. Le choeur coiffé d'une coupole en ellipse date du XVIIIe. Il est sumonté d'un clocher roman percé de trois baies sur chacune de ses faces. Le porche et la nef construite au XIIIe sont dotés de fenêtres romanes. Au début du XXe, un chemin de croix est placé dans la nef dont les murs de stuc imitant un appareil ont été peints au XIXe siècle.

• L'église Notre-Dame de Pugnac - 1871
Elle remplace l'ancienne église romane trop petite pour accueillir les nombreux paroissiens de la commune au XIXe siècle. L'architecte Bonnote, opta pour un style néo-classique. On y retrouve un esprit roman en souvenir de l'ancienne église. L'église de Pugnac fut consacrée en 1861 par le cardinal Donnetsous le mandat de Théodore Epron maire de Pugnac.

• La chapelle de Saint Urbain - XVe
Elle abrite sune statue en plâtre de sainte Germaine vêtue d'une roble et d'un corsage rose qui laisse tomber des fleurs de son tablier vers un agneau blotti à ses pieds. Son visage est d'une grande finesse.