PELLEGRUE
Présentation de Pellegrue
Le blason de la ville rend hommage à la grue, oiseau migrateur qui selon la légende, aurait alerté les habitants du petit village d'une attaque imminente dans les temps reculés de l'histoire
de Pellegrue. « La vigilance d'or étant une pierre tenue par la grue dans sa patte droite ». Si la vigilance vient à tomber, sa chute réveille la grue. Les fouilles menées sur le site de l'église paroissiale ont permis la mise à jour de vestiges gallo-romains et mérovingiens. Un centre religieux dépendant de l'abbaye de Saint-Florent de Saumur est cité par un document datant de 1082. La mention «Pela Grua« figure alors dans l'acte de donation par lequel l'évêque Raymmond de Bazas donne l'église à l'abbaye saumuroise. Le bourg se développe autour de l'église érigée au XIIe siècle et un château désigné par le terme castrum est attesté en 1242. En 1272 une partie des droits de justice de Pellegrue est cédée à Henri III, roi d'Angleterre afin qu'il fonde une bastide. 10 ans plus tard, Edouard 1er accorde une charte de coutumes à la ville. contrairement à certaines bastides girondines créées de toutes pièces, celle de Pellegrue est fondée au nord du bourg castral existant.
Selon Jean Froissart, chroniqueur historien du XIVe siècle, la ville aurait été assiégée en 1345 pendant la guerre de Cent Ans par les anglais souhaitant la reprendre aux français. Pellegrue possède une activité économique portée sur l'agriculture et la viticulture. |
Le parc derrière l'église
Le puits dans le parc
|
La commune de Pellegrue
Mairie de Pellegrue
Courriel :
Intercommunalité |
Mairie de Pellegrue
|
Office de tourisme de Pellegrue
Office de Tourisme du Pays Foyen**
Bureau de Pellegrue
21 Rue de la République
33790 Pellegrue
Tél : +33 (0)5 56 61 37 80
Infos & Horaires
Lien : tourisme.php#PELLEGRUE
A voir, à faire à Pellegrue
• Eglise Saint André
L'église est élevé sur un site gallo-romain entouré de sarcophages mérovingiens des VIIe et VIIIe siècles. L'édifice primitif est un sanctuaire du XIe, rattaché à une paroisse mentionnée
dans des textes relatifs à l'abbaye de Saint-Ferme.
Le grand appareil calcaire des parements de l'abside, du choeur et du transept est signé de marques de tailleurs de pierre et paraît mieux travaillé que celui employé dans la construction des murs de la nef. L'abside, voutée en cul-de-four, et bâtie en moyen appareil, est prolongé d'une courte travée, comme à Saint-Ferme. La croisée du transept supporte une coupole byzantine, élevée sur pendentifs, et soulignée d'une rangée de billettes en échiquier de la fin du XIIe siècle.
des corbeaux sur le côté intérieur sud témoignent sans doute d'une ancienne charpente couvrant autrefois la nef. L'abside est éclairée par des fenêtres jumelles du XIIe,
tandis que les baies du transept passent au travers des contreforts plats, engagés dans les murs. La nef construite au XIIIe siècle, comporte 3 travées.
Son appareil moyen est moins soigné que celui de l'abside. La nef est rehaussée au XIVe siècle pendant la guerre de Cent Ans. Une fenêtre à remplage flamboyant éclaire la nef à l'ouest. A l'ouest le portail, à 4 voussures moulurées, supportées par des chapitaux à décor simple, repose sur 8 colonettes du XIIIe. Il est surmonté d'un mur-pignon à crochet, dont la partie supérieure a été détruite par la foudre en 1860. En 1895, l'ancien clocher-tour est remplacé par un nouveau, coiffé d'une curieuse coupole néo-byzantine, inspirée de l'influence périgourdine et réalisée par l'architecte J. Valleton.
• Eglise Saint Pierre
Construite à proximité de sites et de villas gallo-romaines, cette église est élevée par les moines de Saint-Ferme sur une nécropole mérovingienne des VIe et VIIe siècles,
entourant un lieu de culte plus ancien. Des sarcophages monolithes sont enfouis le long su côté Nord de la nef. Bâti sur un plan absidial, l'edifice rappelle le site de La Chapelle.
• Eglise Notre Dame La Reyre
De l'église primitive de La Reyre, dont le nom est Larrera en 1253, et Larreyre au XVIIIe siècle, seul a subsisté le mur-pignon du clocher. Les fondations des murs de la nef de 15m sur 7
environ sont encore visibles.
• Château Puch-de-Gensac
Ce château est le plus ancien du canton. Elevé sur un point stratégique de la Durèze, le poste avancé, point d'observation et de gué est remplacé par un donjon au XIIIe siècle.
Cette tour à mâchicoulis communiquait à vue avec un réseau de postes de la vallée de la Durèze, disposés en dents de scie, et comprenant Pessac, Petite-Roque, Gensac, Tivras,
Valens, Coubeyrac, Pailhas, Boulargues, Chatelu, La Rouquette, Chevalier, Auriolles, Boirac, les Oeillats et Lugnagnac. Le château dePuch-de-Gensac est agrandi avec des bâtiments fortifiés, comprenant un logis seigneurial aux XIVe et XVe siècles, un fossé barrant l'accès au rocher, et une poterne à pont-levis. Une tour ronde du XVe, et une tour-escalier Renaissance octogonale sont imbriqués dans l'ensemble, formant un plan trapézoïdale irrégulier. La tour-escalier est équipée de niches porte-torches, creusés au dessus de culs-de-lampe à têtes humaines. des culs-de-lampe similaires supportent les voussures des croisées d'ogive du petit oratoire aménagé au sommet de la tour.
Un nouveau logis et un chemin de ronde, ou allée extérieure, sont édifiés aux XVIe et XVIIe siècles. Grâce aux nouveaux aménagements réalisés à cette époque, les dispositifs fortifiés
permette à la famille de Puch de traverser les guerres de religion. Au XVIIIe siècle, le rempart enfermant la haute cour est rasé afin d'aménager une terrasse.
Les Puch restent propriétaires du château jusqu'en 1932.
Le château se visite du 1er 20 juillet et du 10 au 30 septembre de 9h30 à 12h et de 14h à 17h30.
Tél. : 06 81 55 77 36
• Château La Rouquette
Le site gallo-romain établis sur un coteau couvert de bois, est remplacé par l'église romane de Bouffiagues, autour de laquelle la population est protégée par le château de La Rouquette.
Celui-ci est l'un des castéra les plus importants des la rive gauche de la Durèze. Avant le XVe siècle, une motte féodale ou une maison forte défend le nord-ouest de l'arrière coteau.
Le château édifié dès le XIVe siècle est brulé pendant les guerres de Religion au XVIe siècle. Rebâti aux XVIIe et XVIIIe siècles, il est entouré d'un vignoble de plus de 1000 hectares
et de bois. Le domaine abrite plusieurs exploitations avec du bétail et du blé. Le rempart protégeant la façade sud-est est rabaissé en terrasse.
Au nord-ouest 2 tours rondes délimitaient la basse-cour. Elles étaient entourées de douves, qui ont été comblées. Le château a fait l'objet de restaurations au XXe siècle.
Horaires d'accueil du château : 9h00-12h00 et 14h00 - 18h00
Tél. : 05 56 61 35 59 - 06 81 90 07 87
Site internet : www.bordeaux-rouquette.com
• La Halle 1909 à 1913
Cette halle en strucure métallique, inspirée du style Eiffel, a remplacé les halles précédentes en bois qui se sont succédés au milieu de la place de Pellegrue depuis le XIIe siècle.
Elle a été sauvé en 1979 de la destruction par un référendum aux habitants de Pellegrue, et donc restaurée durant deux années pour notre plus grand bonheur!
• Lavoir La Ramounette
Un joli coin de balade et de pique-nique
Animations à Pellegrue
De nombreuses manifestations et animations sont proposées tout au long de l'année.
Voir le calendrier sur le site de la mairie : http://www.pellegrue.com/index.cfm?catId=1474
Pellegrue en image
La halle du centre ville dans le style Eiffel (1909 - 1913)
Eglise Saint-André
Portail de l'église Saint André
Les petites rues de pellegrue
Bel aménagement public au coeur de la ville
La place centrale de Pellegrue
La mairie
Les bonnes adresses à Pellegrue
Boulangerie Pâtisserie Lacoste
Route de Duras - Tél. : 05 56 61 40 33
fermé le jeudi