Le Palais Gallien, amphithéatre romain.
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Les ruines du Palais Gallien que l’on connaît aujourd’hui sont les vestiges d'un amphithéâtre du IIIe siècle atteignant 133 mètres de longueur pour 111 mètres de largeur. Il pouvait accueillir sur ces gradins en bois 15000 spectateurs.
Seules, quelques travées et arcades, enserrées dans le tissu urbain sont encore visibles depuis les rues du Docteur Albert-Barraud, Émile-Fourcand, du Colisée, ou du Palais Gallien.
Classé monument historique, il est le dernier monument antique de Bordeaux aussi bien conservé. Il est composé de calcaire et de briques.
L’Archéologue Robert Etienne le date de l’époque des Sévères (193-235).
La disparition d'un monument
Tombé dans l'oubli après le IIIème siècle, cette ruine fantastique se voit attribuer le nom de « Palais Galien » autour de l'an 1300.
Au XVIème siècle, il est associé à l'Empereur Gallien qui l'aurait fait construire. Ou bien, selon la légende carolingienne, son nom serait celui d'une princesse sarrasine, Galliena, qui aurait été la promise de l'empereur Charlemagne.
Jugée inutile à la révolution, la ruine est vouée à la destruction et au lotissement. Elle disparait sous le bâti d'un nouveau quartier dès 1793. Préservée de la démolition, la porte du "couchant" est le dernier vestige du monument.
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Le dernier monument antique de Bordeaux encore partiellement conservé |
Sous la dynastie des Sévères, en pleine pax Romana, Burdigala était une cité prospère. Le palais Gallien témoigne de cette époque. |
Quinze mille personnes prenaient place sur ses gradins. |